L'Actu dela semaine: le 14 février 2022
Pourquoi y a-t-il un problème avec les tartes aux framboises ?
Fêter la Saint-Valentin ? Certains amoureux trouvent ça mignon. D’autres trouvent ça tarte.
En hiver, et particulièrement lors de la Saint-Valentin, ces pâtisseries se vendent comme des petits pains. (€12,90 pour celle qui se trouve ci-dessus et déjà en rupture de stock le 13 février). Elles sont pourtant fabriquées avec des fruits rouges hors saison, qui viennent de loin. Une catastrophe écologique selon l’expert que l’on a interrogé. « Le score environnemental de la framboise du Maroc vendue en ce moment est au moins de 352. C’est presque 3,5 fois plus qu’une framboise française vendue en saison, qui affiche un score de 108. »
« Peut-être que l’année prochaine, tous ces chefs pourraient éviter la framboise et faire autre chose ? Des pommes d’amour par exemple !»
Une pomme d'amour, qu'est-ce que c'est ?
Ennemies jurées des dentistes, les pommes d'amours sont nées au début du 20ème siècle dans le New Jersey, aux Etats-Unis.
La pomme d’amour c’est d’abord une confiserie constituée d’une pomme fraîchement cueillie, enrobée d’un sucre caramélisé rouge et fixée au bout d’un bâton.
Mais la pomme est aussi le fruit symbolisant l’amour et ce n’est pas uniquement dû à sa couleur : rouge amour et passion !
La vieillesse arrive à nous tous
Soeur André, doyenne de l’Europe, fête ses 118 ans :
Au moment de souffler ses 118 bougies à Toulon, un vœu la traverse : « Mourir rapidement ».
Ce vendredi, sœur André a fêté ses 118 ans, non sans une certaine lassitude. Sœur André est considérée comme la doyenne de l’Europe, bien qu’il n’y ait pas de décompte officiel. Elle est de treize mois la cadette de la probable doyenne de l’humanité Kane Tanaka.
« Je pense me retirer de cette affaire, mais ils ne veulent pas », ironisait-elle, comme si Dieu l’avait oubliée dans son appel à quitter le monde. En attendant, elle arrose son vieil âge avec son traditionnel cocktail porto-chocolat, en petit comité.
Jonathon, doyen du monde, fête ses 190 ans :
En 2022, cela fait 190 ans que Jonathan, tortue géante des Seychelles, est sorti de son œuf en 1832. Il fait partie de la plus grosse espèce de tortue terrestre connue, les mâles pouvant dépasser les 200kg pour 1,20m de long. De belles bêtes, donc, qui atteignent leur taille adulte autour de 50 ans.
Et c’est justement ce qui a permis de donner un âge à Jonathan, puisqu’il a été offert au gouverneur de l’île de Sainte-Hélène en 1882. Étant donné qu’il était déjà adulte à ce moment-là, le calcul a été fait au plus court : 1882 - 50 = 1832. Ce qui suppose, qu’en réalité, il a sans doute plus que 190 ans.
C’est du moins ce que pense son vétérinaire attitré, Joe Hollins. "C’est un symbole de persistance et d’endurance, dit-il, puisque pendant que les guerres, les famines, les épidémies, les souverains se sont succédés, que des nations sont nées et ont disparu, lui, a vécu sa vie, tranquillement, totalement inconscient du passage du temps."
Le fait d’être à Sainte-Hélène, petite île perdue au milieu de l’Atlantique Sud, l’a bien protégé. Y compris du pire : c’est à dire être mangé. Jonathan se porte très bien. Certes, il ne voit plus et son odorat lui fait défaut mais il entend très bien et mange tout ce qui lui est donné à la main, salade, carotte, concombre, pommes, et bananes.
(Malheureusement, il n'aurait pas connu Napoléon).
100 000 bombes toxiques
« Un mégot, c’est de l’arsenic, du cadmium, des métaux lourds comme le mercure ou le plomb, une fois arrivé en mer, un seul suffit à polluer 500 litres d’eau, c’est une vraie bombe chimique ».
Il est 12h45. Après avoir passé plus d’une heure et demie au ras du bitume, c’est l’heure de la pesée.
Sur une grande bâche bleue, à deux pas de l’Arc de Triomphe, le tas malodorant monte, monte…
Bilan : 100 000 mégots ramassés.
« En heure et demie, en plein hiver, sur ce qui est censé être la plus belle avenue du monde, c’est désolant, on s’attendait à deux fois moins », soupire Matthieu Witvoet, un des organisateurs du défi Zéro Mégot.
Armés de sacs, de gants, ils ont été 230 bénévoles à répondre présent au défi lancé en partenariat avec le Parisien pour sensibiliser les passants de la plus belle avenue du monde à un geste citoyen.
Fini le bitume dans les cours de récré, place à la verdure
La mairie écologiste de Besançon a décidé de faire la révolution.
La révolution dans ses cours d’école- on supprime les grandes surfaces en béton, remplacées par de la végétation. La maire de Besançon vient d’inaugurer la cour de récréation de l’école primaire Brossolette qui ne ressemble plus du tout à ce qu’elle était quelques mois auparavant. Labyrinthe, bateau pirate, coin zen, petite butte, chemins et arbres fruitiers, le lieu a été, pour reprendre un terme très employé par la municipalité, « désimperméabilisé ».
Fini l’immense surface en bitume qui recouvrait l’intégralité de cette cour d’école de 5 000 m2, la plus grande du département, place au sable, à l’herbe, aux arbres.
L’un des premiers objectifs est de lutter contre les îlots de chaleur. Durant l’été et les canicules que l’on connaît désormais, les cours d’école deviennent de vrais fours. La chaleur se répercutait sur le bâtiment et sur les classes. La façade va d’ailleurs être elle aussi végétalisée.
Dans ce genre de cour végétalisée, on a constaté que les enfants arrêtent de se taper dessus. Il y a un effet énorme et positif sur les problèmes de harcèlement scolaire. Et le mélange petits et grands, garçons et filles est devenu une réalité.
Snippets from www.leparisien.fr