Nigeria : de nouveaux enlèvements
New abductions in Nigeria
De nouveaux enlevements, moins d'un mois apres l'attaque de Chibok.
Le 14 avril dernier, le groupuscule terroriste Boko Haram enlevait 276 lycéennes dans leur établissement scolaire de Chibok, au Nigeria. Cette nuit, huit nouvelles filles âgées de 12 à 15 ans ont elles-aussi été enlevées dans le nord-est du pays, selon la police. Ce nouveau rapt serait également imputable aux forces de Boko Haram.
L'agence Reuters vient d'annoncer huit nouveaux enlèvements de jeunes filles au Nigeria, trois semaines seulement après l'attaque de l'établissement scolaire de Chibok, où plus de 200 filles avaient été enlevées. Si 53 d'entre elles avaient réussi à s'enfuir, pour les autres toujours en captivité, la situation reste critique. Les islamistes de Boko Haram qui signifie "L'éducation occidentale est un péché" refuse le droit aux filles nigériennes d'accéder à une éducation.
Le chef du groupuscule, Abubakar Shekau, a revendiqué hier la première attaque d'avril, via une vidéo de 57 minutes. Le leader terroriste a ainsi déclaré: « J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah . J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter [l'école] et vous marier », en précisant garder « des gens comme esclaves ».
Inquiets, les parents des victimes ainsi que le reste de la population, ont interpellé la communauté internationale la semaine dernière. D'autant que le gouvernement nigérian est impuissant face à ce groupuscule islamiste. "Le gouvernement doit se réveiller et sauver nos filles" s'est lamenté une mère durant la marche de protestation du 1er mai dernier. "Imaginez que 25 pays ont uni leurs efforts pour rechercher un avion malaisien disparu dont les passagers étaient sans doute morts. Ici, nous parlons de dizaines de jeunes filles vivantes enlevées par des gens connus pour être sans pitié. Mais le gouvernement ne semble pas s'en inquiéter plus que ça" s'est inquiété un père de famille.
Pour rappel, Boko Haram est un groupe terroriste radical qui revendique la création d'un Etat islamique dans le nord du Nigeria. Il prône la Charia, s'oppose à l'instruction des femmes et est responsable de plusieurs milliers de morts depuis le début de son insurrection en 2009.
L'agence Reuters vient d'annoncer huit nouveaux enlèvements de jeunes filles au Nigeria, trois semaines seulement après l'attaque de l'établissement scolaire de Chibok, où plus de 200 filles avaient été enlevées. Si 53 d'entre elles avaient réussi à s'enfuir, pour les autres toujours en captivité, la situation reste critique. Les islamistes de Boko Haram qui signifie "L'éducation occidentale est un péché" refuse le droit aux filles nigériennes d'accéder à une éducation.
Le chef du groupuscule, Abubakar Shekau, a revendiqué hier la première attaque d'avril, via une vidéo de 57 minutes. Le leader terroriste a ainsi déclaré:«J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah . J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter[l'école]et vous marier »,en précisant garder« des gens comme esclaves».
Inquiets, les parents des victimes ainsi que le reste de la population, ont interpellé la communauté internationale la semaine dernière.D'autant que le gouvernement nigérian est impuissant face à ce groupuscule islamiste. "Le gouvernement doit se réveiller et sauver nos filles" s'est lamenté une mère durant la marche de protestation du 1er mai dernier. "Imaginez que 25 pays ont uni leurs efforts pour rechercher un avion malaisien disparu dont les passagers étaient sans doute morts. Ici, nous parlons de dizaines de jeunes filles vivantes enlevées par des gens connus pour être sans pitié. Mais le gouvernement ne semble pas s'en inquiéter plus que ça" s'est inquiété un père de famille.
Pour rappel, Boko Haram est ungroupe terroriste radical qui revendique la création d'un Etat islamique dans le nord du Nigeria. Il prône la Charia, s'oppose à l'instruction des femmes et est responsable deplusieurs milliers de morts depuis le début de son insurrection en 2009.