Des cafés en ont ras-le-bol
The cafés are fed up
Des cafés en France en ont ras-le-bol des clients qui passent leur journée derrière l’ordinateur.
Depuis la crise sanitaire, les bars sont pris d’assaut par des clients de plus en plus nombreux qui viennent y passer leur journée de… télétravail. Les bistrotiers s’en agacent et commencent à poser des limites. On le voit sur les affichettes collées à certaines portes : « Pas d’ordinateur. Les ordinateurs et les tablettes ne sont pas autorisés.»
Pourquoi est-ce que les télétravailleurs ne sont plus les bienvenus?
1. C’est une question d’ambiance. Les gens qui sont là pour se détendre baissent généralement le ton pour ne pas déranger les « travailleurs ».
2. Trop de gens prennent leur café pour un espace de coworking (travail partagé) au point où les établissements cessent de fournir le wi-fi.
3. Certains clients font des téléchargements illégaux ce qui attire les avertissements des autorités. Par conséquence, les patrons ne partagent plus la connexion.
4. Certains clients sont respectueux et consomment, d’autres prennent un café le matin, monopolisent une table toute la journée, sans même déjeuner.
5. Des « squatteurs » font grimper la facture d’électricité des cafés pour amortir la leur à la maison.
Un nouveau type de bistrot, les « coffices »
Un nouveau type de bistrot voit le jour. À mi-chemin entre le café traditionnel et les espaces de travail partagés, les cafés coworking qu’on appelle aussi « coffices » — mélange de « coffee » et « office »—, se multiplient.
Le principe ? Ici, vous ne payez plus ce que vous consommez mais le temps passé (de 6 euros de l’heure, à 26 euros la journée). En contrepartie, tout est en accès illimité, des boissons aux connexions à Internet.
From an article by Adèle Petret www.leparisien.fr