sadfrog le 31 octobre 2010
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J’ai appris l’existence de la « fête des professeurs » il y a 35 ans environ lorsque j’ai reçu une carte d’un élève qui voyageait en Asie.
Il s’était retrouvé à l’aéroport de Singapore avec quelques heures à perdre en attendant un vol vers Katmandou. Pendant qu’il essayait de décider s’il avait le temps de faire un saut en ville ou pas, il regardait distraitement les cartes et les cartes postales dans une des kiosks.
Son œil est tombé sur une affiche qui disait « N’oubliez pas la fête des professeurs. N’oubliez pas votre professeur bien-aimé. Achetez-lui une carte ». Il l’a fait aussitôt. Il en a choisi une avec un très joli poème. Il me l’a envoyée et je suis tombée immédiatement amoureuse pour quinze jours au moins.
C’était un mois d’août et depuis j’ai toujours pensé que cette journée était fêtée au mois d’août et dans les pays asiatiques uniquement. Vous comprendrez donc ma surprise quand j’ai lu dans le journal qu’une fête des profs allait avoir lieu en Nouvelle-Zélande avec, de surcroît, une manifestation contre leurs conditions de travail.
Des recherches sur l’internet m’informent qu’en 1994, l’UNESCO a officiellement introduit une « journée mondiale des professeurs » et a désigné la date du 5 octobre. Cependant la plupart des pays continue à fêter une « journée nationale » à des dates qui changent selon le pays. La Nouvelle-Zélande semblerait s’aligner avec l’Australie en choisissant le dernier vendredi d’octobre.
Et la France ? La France est la grande absente sur la liste. Elle ne fête pas ses profs. La Belgique et la Suisse non plus. Zut alors. Un très grand zut alors.