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Les « sans-dents »

The toothless

 

L'ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, publie jeudi 4 septembre un livre dans lequel elle raconte avec force détails les dix-huit mois qu'elle a passés à l'Elysée, de l'élection de M. Hollande à leur rupture.

Beaucoup ont réagi au « cynisme » que décrit Valérie Trierweiler dans son ouvrage. Le passage le plus relayé et le plus commenté, à gauche et à droite, étant l'expression que l'auteure prête au président de la République quand il évoque les pauvres, « les sans-dents ».

« Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé : “les sans-dents”, très fier de son trait d'humour. »

Valérie Trierweiler a écrit ces lignes chez elle dans le plus grand secret pendant six mois, sur un ordinateur qu'elle avait pris soin de ne relier à aucune connexion.  Apparemment, personne à l'Elysée n'était au courant de la sortie du livre.

L'Elysée ne souhaite faire aucun commentaire et assure n'avoir pas eu connaissance du livre avant mardi 2 septembre. L'entourage du chef de l'Etat tient à souligner que son contenu touche à la vie privée et ne mérite donc pas d'être commenté.

La plupart des politiciens disent « Cela ne m'intéresse pas »  Le président PS de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone ajoute  « Vous connaissez une séparation qui se passe bien ? Il y a 50 % des couples qui divorcent en région parisienne. Chacun a sa souffrance et sa petite histoire. Tout le monde n'a pas la chance de pouvoir écrire un bouquin (…) Sur les grandes histoires d'amour, il faut aussi savoir trouver la bonne chute. »

Tous des « sans-dents ».

L'expression que François Hollande emploierait pour désigner les pauvres, selon son ex-compagne Valérie Trierweiler, semble appelée à connaître le même succès que le « casse-toi pauv'con » de son prédécesseur.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs groupes militants, de gauche comme de droite, ont immédiatement saisi le potentiel de la phrase et s'en sont emparés avec une rapidité qui force l'admiration. Quelques heures à peine après les premiers extraits de l'ouvrage de Mme Trierweiler, on comptait déjà au moins deux mouvements distincts qui appellent à des rassemblements en France.