Selon les informations du Monde, il s’agit d’un étudiant en électronique algérien de 24 ans arrivé en France en 2010 dans le cadre du regroupement familial. Sa compagne a également été interpellée, indique une source proche de l’enquête.
Connu des services de renseignement
Tout commence par un banal appel au SAMU, dimanche matin, peu avant 9 heures. Un homme, blessé par balle dans une rue du 13e arrondissement de Paris, affirme avoir été agressé et perdre beaucoup de sang. Sur place, le SAMU appelle la police, comme il se doit en cas de blessure par arme. En remontant les traces de sang, les policiers arrivent jusqu’à un véhicule garé non loin de là. A l’intérieur, un arsenal de guerre : kalachnikov, arme de poing, gilet pare-balles, munitions et gyrophare.
A l’hôpital, le blessé reconnaît être le propriétaire du véhicule. En perquisitionnant son appartement dans le 13e arrondissement, les policiers découvrent des documents écrits « établissant sans ambiguïté que l’individu projetait de commettre un attentat, vraisemblablement contre une ou deux églises », a précisé Bernard Cazeneuve. Plusieurs armes et des gilets tactiques laissent penser qu’il aurait pu avoir des complices.
Le ministre de l’intérieur a précisé que les services de renseignement connaissaient le jeune homme depuis qu’il avait manifesté son désir de rejoindre la Syrie en 2014. Son environnement technique (données de connexion, téléphonie…) avait été établi, et il faisait l’objet d’une « fiche S », comme sûreté de l’Etat, qui implique une surveillance policière « sans attirer l’attention ».