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Dior et moi

Dior and I

 

This fascinating and entertaining documentary takes us behind the scenes at the House of Dior as incoming designer Raf Simons conceives his first collection, and Dior’s highly skilled ateliers bring it to life.

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SYNOPSIS

Le 9 avril 2012, Raf Simons est nommé directeur artistique des collections prêt-à-porter, haute couture et accessoires de la maison Dior, qui était à la recherche d'un remplaçant à John Galliano, licencié près d'un an plus tôt. Dès sa prise de fonction, le styliste belge de 44 ans, réputé pour son style minimaliste, se lance dans la réalisation de sa première collection griffée Dior, qui sera présentée quelques mois plus tard lors des défilés automne-hiver 2012/2013. Entouré par les «petites mains», ces couturières garantes du savoir-faire de la prestigieuse maison Dior, Raf Simons relève l'un des plus grands défis de sa carrière de créateur...

Dior et Moi, c'est l'incessante réflexion qui étreint Raf Simons dans ce documentaire réalisé par Frédéric Tcheng .  On suit l'arrivée du créateur dans la maison française, jusqu'à son premier défilé haute couture en juillet 2012. Du moment où il débarque, timide, dans les salons gris perle face à une assemblée de couturières impatientes, jusqu'aux applaudissements à l'issue du show.

« Le moment me semble venu d'une confrontation, avec ce frère siamois qui me précède partout... » C'est ainsi que, dans ses Mémoires (1) , Christian Dior parlait de ses deux « moi », son « je » intime et sa personne publique. C'est une autre rencontre que propose ici Frédéric Tcheng, en interrogeant les liens existant entre le fondateur de la célèbre maison de couture et celui qui en dirige aujourd'hui la haute couture, le créateur belge Raf Simons, qui succède à John Galliano.

LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 24/01/2015

Tourné dans les coulisses de l'élaboration de la première collection du Belge à Paris, le film dit les inquiétudes provoquées, côté atelier, par l'arrivée de ce nouveau designer estampillé « minimaliste » — il s'en agace souvent — et celles qui se font jour dans l'entourage du styliste — le poids de la tradition ne va-t-il pas étouffer la liberté ? Le réalisateur illustre aussi la tension permanente, au sein de la maison, entre les ambitions purement artistiques et les nécessaires impératifs économiques. Une question trop souvent éludée dans les films sur la mode. Posée clairement ici, elle contribue à la qualité du travail de Frédéric Tcheng. — Emilie Gavoille