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Sur les traces de ses aïeux

On the tracks of his ancestors

 

L’un des réalisateurs les plus célébrés au monde, le Néo-Zélandais Peter Jackson (« Le Seigneur des Anneaux ») a passé la journée de ce jeudi aux carrières Wellington. L’histoire arrageoise sera racontée dans une expo, là-bas, l’an prochain. Interview.

Nous étions venus il y a quelques années jeter un œil. Cette fois, je suis en vacances et j’essaie de trouver son graffiti, au cas où il a laissé son nom dans la pierre. Les noms de nombreux soldats ont été gravés ici. Donc mon boulot, c’est de marcher à travers 20 km de tunnel et de trouver «T. P. Walsh». C’est tout ce que je fais ici ! Voilà je passe tout mon temps à faire comme ça avec ma lampe torche. Je suis ici en mission ! »

Un projet de film historique comme Christopher Nolan ? « (Rires) Je ne suis pas là pour un film, je suis là pour retrouver T. P. Walsh ! Même si un film serait bien plus existant que de parcourir des galeries à la lumière d’une lampe ! En même temps, ce serait une histoire super… C’est incroyable, ils ont creusé pour prendre les Allemands par surprise et les tunnels ont débouché à quelques mètres des lignes ennemies. C’est une histoire que peu de monde connaît à moins de venir ici et de visiter les carrières. En Nouvelle-Zélande, on connaît le nom d’Arras, mais on ne sait pas précisément tout ce qu’il s’est passé ici. L’histoire est super, donc qui sait ? »

REALISATEUR-PETER JACKSON-ARRAS (6)

Sa passion pour la Première Guerre. « Oui, c’est assez étrange (rires). Mon grand-père y a participé, je ne l’ai pas connu, mais j’ai entendu des histoires sur lui. Et puis… C’est une guerre qui a été absolument inutile à bien des égards. OK, oui, l’armée allemande a envahi la France et la Belgique et devait être repoussée. Mais il n’y avait pas de raison globale de faire la guerre. La Seconde Guerre, c’est différent, Hitler était monstrueux, il y avait une vraie raison. Mais la Première Guerre, c’est la guerre la plus inutile de l’histoire. Néanmoins, derrière ça, quand la guerre a éclaté, la Nouvelle-Zélande et l’Australie étaient de jeunes pays membres de l’empire britannique et on devait se faire un nom. La première fois qu’on a parlé de la Nouvelle-Zélande, c’est quand nos soldats se sont illustrés. Le pays était fier, le monde situait enfin la Nouvelle-Zélande sur une carte. Donc ça a correspondu en quelque sorte à la fondation d’une nation. »

Par www.lavoixdunord.fr