Si le déroulé des opérations et les raisons de l’échec de cet atterrissage ne sont pas encore clairement déterminés, une paire de photos avant-après prise par la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter ne laisse pas de doute.
On y devine une tache blanche, qui représente le parachute de douze mètres de diamètre de Schiaparelli. Et, à environ un kilomètre, une tache sombre d’environ quinze mètres par quarante, qui n’aurait pas dû s’y trouver si l’atterrissage avait eu lieu en douceur. « Elle est interprétée comme découlant de l’impact du module lui-même, après une chute libre bien plus longue que prévu, après que ses rétrofusées se sont éteintes prématurément », explique le communiqué de l’ESA.
Les ingénieurs de l’agence considèrent que Schiaparelli a fait une chute d’une altitude de 2 à 4 kilomètres, à une « vitesse considérable supérieure à 300 km/h ». Aucune chance pour que l’atterrisseur, qui devait communiquer pendant quelques jours des données météorologiques et environnementales, soit encore en vie.