Sous le soleil
Recharger ses batteries à la Villa du canal. Chez les Filippi, il existe deux façons de se reposer. La première : bouquiner au coin de la cheminée ou, si le temps le permet, dans le jardin d’hiver, sur la terrasse fleurie, dans le parc… La seconde : emprunter des vélos aux propriétaires et quitter la maison XIXe pour se promener sous les platanes du canal du Midi, à cent mètres.
85 € la chambre. 7, rue Bertrand-Gril. www.villa-du-canal.fr
Faire son marché à Saint-Aubin. Tous les motifs sont bons pour arpenter les étals qui
s’étirent chaque dimanche matin autour de l’immense église du XIXe siècle : s’approvisionner en fruits et légumes bio, prendre un café, chiner parmi les artisans, se régaler d’empanadas argentines (pour ce stand, préparez-vous à faire la queue).
Impasse Saint-Aubin.
Déjeuner au milieu des bambous du Moaï. Pour y accéder, il faut passer par la belle entrée du Muséum d’histoire naturelle. On y vient pour le goûter ou un déjeuner tout simple (tartare de saumon, carré de veau…). Ouverte été comme hiver, la terrasse est nichée entre le Jardin des plantes et les serres du musée. Les paons et les écureuils sont les premiers à s’y faufiler.
35, allées Jules-Guesde. www.lemoai.com
Se perdre dans le dédale du quartier Saint-Étienne. Partir de l’improbable cathédrale mi-romane, mi-gothique, fruit de projets avortés entre le XIe et le XVIe siècle. Emprunter les ruelles qui se faufilent vers le sud. Antiquaires, ateliers de restauration, galeries et épiceries fines s’y succèdent, disputant le pavé aux plus beaux hôtels particuliers de la ville.
Entre la rue Croix-Baragnon, la rue Ozenne, le Jardin royal et les allées François-Verdier.
Sous la pluie
Régénérer son inspiration à l’Espace EDF Bazacle. En bordure de Garonne, cette centrale hydroélectrique encore en activité abrite un musée consacré aux énergies renouvelables, mais aussi des expositions d’art temporaires. Après la plasticienne Claudia Comte et le photographe Jean-Marie Périer, elle met à l’honneur les clichés de plages abandonnées du Toulousain Gérard Vilminot.
Gratuit. 11, quai Saint-Pierre.
Dîner bistronomique à La Binocle. Dans ce petit restaurant ouvert l’an dernier à deux pas de la place Saint-Georges, deux anciens de La Cantine du Troquet (l’un des meilleurs bistrots de Paris) proposent une cuisine du Sud-Ouest de haute volée : côte de cochon Ibaïama, tripes à la basquaise, aiguillettes de canard, tarte d’automne à la châtaigne… Sans réservation.
10, rue Alexandre-Fourtanier.
Se faire une toile à l’American Cosmograph. Jusqu’à cette année, il s’appelait L’Utopia.
24, rue Montardy. www.american-cosmograph.fr
Changer de rythme au Metronum. Salle de concerts et espace de création réservé aux artistes émergents, ce lieu ouvert il y a deux ans dans le quartier de Borderouge constitue un excellent complément à l’incontournable Bikini. Du rock énervé de Steve Harris (le bassiste d’Iron Maiden) au folk de Cocoon, tous les styles musicaux y sont représentés.
2, rond-point Madame-de-Mondonville. www.metronum.toulouse.fr
Y aller
En train — aller-retour Paris-Toulouse à partir de 30 €.
En avion — aller-retour Paris-Orly - Toulouse à partir de 72 € avec Easyjet.
Par Léonore Mahieux www.lemonde.fr