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Le Parapluie de Georges Brassens

The Umbrella by Georges Brassens

 

To hear ( and sing along), with Georges Brassens' song. Click here.  (Lots of imperfects). The illustration is by Jean-Marie Lecoix

Le Parapluie

Il pleuvait fort sur la grand-route

Ell' cheminait sans parapluie

J'en avais un, volé, sans doute

Le matin même à un ami

Courant alors à sa rescousse

Je lui propose un peu d'abri

En séchant l'eau de sa frimousse

D'un air très doux, ell' m'a dit " oui ".

 

Un p'tit coin d'parapluie

Contre un coin d'paradis

Elle avait quelque chos' d'un ange

Un p'tit coin d'paradis

Contre un coin d'parapluie

Je n'perdais pas au chang', pardi !

 

Chemin faisant, que ce fut tendre

D'ouïr à deux le chant joli

Que l'eau du ciel faisait entendre

Sur le toit de mon parapluie !

J'aurais voulu, comme au déluge

Voir sans arrêt tomber la pluie

Pour la garder, sous mon refuge

Quarante jours, quarante nuits.

 

Mais bêtement, même en orage

Les routes vont vers des pays

Bientôt le sien fit un barrage

À l'horizon de ma folie !

Il a fallu qu'elle me quitte

Après m'avoir dit grand merci

Et je l'ai vu', toute petite

Partir gaiement vers mon oubli

Hommage à Georges BRASSENS de Jacques Guignard 

The Umbrella

It was raining hard on the highway

She hurried along without cover

I had with me an umbrella, borrowed

That very morning from a friend

Running over to her rescue

I offered her a little shelter

Wiping the weather off her sweet face

She complied very softly with a “yes.”

 

A little corner of an umbrella

For a little corner of Paradise

There was something about her of an angel

A little corner of Paradise

For a little corner of an umbrella

It wasn’t a bad bargain, heavens!

 

Along the way, how sweet it was

To hear with her the tra la la

Made by the water from the sky pattering

Against the roof of my umbrella

I would have liked, as during the Flood

To see the rain fall without end

To keep her there, under my refuge

Forty days and forty nights

 

But inevitably, even in storm

Roads continue on to each’s country

Soon enough hers appeared, a great wall

On the horizon of my passion

It came time for her to leave

After thanking me profusely

And I saw her figure grow ever smaller

As she gaily vanished into memory