L'Actu de la semaine: le 14 mars 2022
Vroom: un restaurant novateur à Genève
Tout neuf, cet établissement favorise l’insertion des personnes sourdes et promeut la cohésion sociale.
Le restaurant est géré, de la cuisine au service, par des personnes sourdes et malentendantes. Le restaurant s'adresse à tous, « pour casser les préjugés sur ce handicap tout en créant une meilleure inclusion pour les personnes sourdes, et en les rendant visibles aux yeux de tous ». Et le nom ? "Vroom est une onomatopée qui interprète le bruit. Il permet aux textes d'émettre du son et de devenir vivants. C'est donc un bruit que les personnes sourdes peuvent imaginer au même titre que les entendants."
Le choix d’une cuisine ouverte, s’il est certes tendance, est surtout pensé pour que les personnes puissent se voir : point primordial quand on « signe ». Tout comme la plupart des aménagements du restaurant, tout est conçu pour faciliter la vie des personnes sourdes et favoriser les échanges entre tous. Côté clients, on apprécie cette déco soignée, avec aux murs des affichages didactiques aux illustrations stylisées, qui enseignent les rudiments de la politesse en signes. Bientôt, pour faciliter les échanges, des tablettes seront disponibles pour commander directement son repas. Et pour appeler la serveuse, un dispositif électronique, sur chaque table, fait vibrer une montre à son poignet.
Le menu : Après une formule petit-déjeuner attractive, on s’y repaît aussi fort bien pour le déjeuner, constitué de produits locaux, pour la modique somme de 21 francs. La formule lunch est ainsi composée d’une salade ou d’une succulente petite soupe du jour (carotte-curcuma ce jour-là) et d’un émincé de volaille à la sauce généreuse ou de la proposition végétarienne du moment, une assiette de tofu à la sauce teriyaki-sésame servi avec riz et légumes. Les desserts ne sont facturés que 4 francs, le menu complet entrée-plat-dessert et café est proposé à 28 francs.
Vente des œufs au poids
Bizarre, n'est-ce pas ? Mais l'article vient des années 1940.
Voici comment on vend les oeufs maintenant.
Le poids moyen d'un œuf dit « gros » est de 70 grammes
Les œufs de catégorie A sont classés selon les catégories de poids suivantes :
- XL : pour les très gros œufs d’un poids supérieur ou égal à 73 g ;
- L : pour les gros œufs d’un poids supérieur ou égal à 63 g et inférieur à 73 g ;
- M : pour les œufs moyens d’un poids supérieur ou égal à 53 g et inférieur à 63 g ;
- S : pour les petits œufs dont le poids est inférieur à 53 g.
Le marquage des œufs commercialisés via un centre d’emballage agréé
Les œufs sont marqués d’un code désignant le numéro distinctif du producteur et permettant d'identifier le mode d'élevage. Et aussi « non OGN » (organisme génétiquement modifié)
Le code du producteur, inscrit sur la coquille de l’œuf, se compose du chiffre et des lettres prévus au point 2 de l’annexe de la directive n° 2002/4/CE (exemple : 1 FR XAZ 01) :
- le 1er chiffre indique le mode d’élevage : « 1 » : Plein air – « 2 » : Au sol – « 3 » : En cage – « 0 » : Bio ;
- les deux lettres qui suivent indiquent le pays de l’Union européenne où se situe l’élevage, grâce au code ISO : « FR » pour France ; « UK » pour le Royaume Uni ; « ES » pour l’Espagne, etc. ;
- les trois lettres qui suivent le code pays, désignent le site d’élevage ;
- en France, les deux derniers chiffres, indiquent le numéro du bâtiment où se trouve la poule.
La Journée International des femmes
Dominique Crenn est devenue la première femme chef trois étoiles en 2018. Son restaurant Atelier Crenn se trouve à San Francisco. Mais les femmes sont encore peu nombreuses parmi les chefs étoilés : elles ne sont que 33 sur les 638 restaurants primés par le Guide Michelin dans sa dernière édition, parue en janvier 2021.
On monte le vin à ski
Le Savoyard François D’Haene, meilleur ultra-trailer au monde monte à dos d’homme et en ski de randonnée les bouteilles de son domaine viticole du Beaujolais jusqu’aux refuges et restaurants d’altitude. Pour les clients, le vin a tout de suite une autre saveur. Le Savoyard François D’Haene achemine ainsi ses bouteilles pour des raisons écologiques et pour continuer son entraînement d'ultra-trail.
On pourrait se croire quelque part en Himalaya ce matin-là, dans la petite station de La Giettaz, dans les Aravis (Savoie). Des skieurs de randonnée aussi chargés que des sherpas montent jusqu’au sommet du domaine, à 1930 m d’altitude. Dans leur dos, des cartons remplis de… bouteilles de vin. Ce vin ne se déguste qu'en altitude, dans des refuges ou des restaurants.
En tête de cortège se trouve François D’Haene, quatre fois vainqueur du fameux ultra-trail du Mont-Blanc (171 km autour du toit de l’Europe). « J’ai tenu avec ma femme des vignes dans le Beaujolais, et une partie de la cuvée s’appelle Le vin qui monte, explique-t-il. On ne retrouve ces bouteilles que dans des refuges ou des restaurants d’altitude. Elles sont uniquement acheminées à la force des jambes, que ce soit sur les skis de rando, en hiver, à pied ou à vélo, en été. »
Ce chargement d’une trentaine de kilos sur le dos, serait-ce là son secret pour gagner les plus grandes courses de trail au monde ? « Ça fait partie de l’entraînement et ça apprend à mieux connaître son corps. Quand je porte quatre caisses de 8 kg, les appuis ne sont pas pareils, les skis s’enfoncent davantage dans la neige, on travaille l’équilibre… C’est plutôt complet ! Et puis c’est plus écologique que la motoneige. »
« Les gens nous achètent une bouteille dès qu’on a posé le sac à dos car ils sont emballés par l’histoire, parce qu’on a fait l’effort pour eux », confirme Carline, la compagne de François, qui participe aussi aux portages. Ils hissent ainsi leur cuvée une quinzaine de fois par an, dans des refuges du Beaufortain, de Belledonne ou de la Vanoise, pour le plus grand plaisir des skieurs et randonneurs.
Par Thomas Pueyo Le 6 mars 2022