L'Actu de la semaine le 25 juillet 2022
Des tracances
Les Parisiens ne sont pas des adeptes des « tracances ». Un mot qu’ils n’avaient jamais entendu. Et pour cause : il n’est pas utilisé en France, où on lui préfère son équivalent anglais, le « workation » — contraction de « work » (travail) et « vacation » (vacances). C’est dans la presse canadienne que le terme francophone a fleuri, pour désigner le fait de télétravailler depuis un lieu de vacances.
« Netflix tour »
Pour la première fois, Netflix organise des visites de la capitale sur les pas de deux de ses plus gros succès. « Emily in Paris », donc, et « Lupin », où Omar Sy interprète le célèbre voleur. Au-delà de ces lieux de tournage, le but est bel est bien d’en apprendre plus sur la ville.
« À Paris, Londres et Madrid, le concept est le même : découvrir les monuments et places iconiques à travers les yeux des personnages », explique Audrey Sliwinski, en charge de ce projet « Netflix tour ». Jusqu’au 17 juillet, deux visites gratuites, sur réservation, sont organisées chaque jour dans les trois capitales.
Un bronze de Victor Hugo
Un mécène suisse vient de débourser plus d’un million d’euros pour que trois bronzes soient enfin fondus. Ils seront faits d’après un plâtre original qui date de 140 ans. C’est Auguste Rodin, le plus célèbre sculpteur français du XIXe siècle, qui est l’auteur de cette statue. Et son modèle est Victor Hugo.
Vu la taille de la statue - 2,10 m - l’opération est très technique et nécessite neuf étapes.
Aucun bronze n'avait été coulé, comme prévu, à l'époque. Pourquoi ?
Cette statue représente un vieil homme nu, pourvu de ses organes génitaux. Cela ne correspondait pas à l'image que l'on pouvait se faire, à l'époque, de Victor Hugo, officialisé grand homme de son temps.