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Pénurie de places en crèche

Shortage of day care spots

 

L’histoire de Baptiste et Gaëlle

Ces parents de 38 et 37 ans désespèrent. Ils n’ont toujours pas de solution de garde pour leur petit Noé, 9 mois. Et pourtant, ils s’activent et ont fait des demandes… avant même la naissance de leur fils.

Même en vacances, dans les Alpes en cette fin août, il y pense chaque jour. En se rasant, sans doute, mais aussi en se levant, en se couchant. « Cela m’a valu quelques insomnies », avoue Baptiste, 38 ans, commercial et jeune papa, avec sa compagne Gaëlle, 37 ans, ingénieure (les prénoms ont été modifiés), d’un petit Noé de 9 mois. Telle est sa question du moment : où son bébé va-t-il bien pouvoir être gardé à partir du lundi 29 août, date de la reprise du travail des deux parents ?

Depuis le mois d’avril dernier, Baptiste, a entamé un vrai parcours du combattant pour faire garder son fils. Le couple qui abat de grosses journées de travail — de 8h30 à 19 heures ou 19h30 le soir — a eu beau se soucier du mode de garde de Noé avant même sa naissance, en novembre 2021, ils ont essuyé depuis février dernier, comme de nombreux autres parents de leur quartier, deux refus successifs de leur dossier par la commission d’attribution des crèches de leur mairie. 

« Des deux côtés, les grands-parents habitent à plus de 1 000 km de Paris et on ne peut malheureusement pas compter sur eux au quotidien. De notre côté, on vit déjà dans un no man’s land des crèches ! Mais avec la pénurie du personnel, cela aggrave la situation. Dans notre immeuble, au moins deux ou trois couples traversent les mêmes épreuves que nous.

Baptiste et Gaëlle ont épuisé toutes les solutions permises par leur employeur pour tenter de se débrouiller par eux-mêmes. « On a utilisé tous nos jours de RTT, notre compte épargne-temps, nos congés sans solde », dit Baptiste.

« On ne demande pas la lune. On veut juste pouvoir continuer à travailler. »

Extract from article by  Bérangère Lepetit Le 25 août 2022 www.leparisien.fr