Les étiquettes Nutri-Score
Nutri-Score Labels
Depuis sa création en 2017, le Nutri-Score est entré dans les mœurs à vitesse grand V. Il est de plus en plus présent dans les rayons des grandes surfaces.
Ce système d’étiquetage inscrit sur les emballages, qui va de la lettre A (vert) à E (orange foncé), en fonction de la qualité nutritionnelle du produit vendu, vise à lutter contre les maladies cardiovasculaires, le diabète et l’obésité mais aussi, plus généralement, à aider les Français à acheter des produits plus sains.
Il y a 31 catégories de produits (jus de fruits, viandes surgelées, pâtes fraîches, céréales, etc.). Pour l’instant, le logo multicolore n’est pas obligatoire, mais les clients favorisent les produits A et B.
Ce succès s’explique non seulement par leur qualité nutritionnelle, mais aussi par le fait « qu’ils ne sont pas plus chers que la moyenne du marché »
Pour décrocher le « pompon » A ou B, pas de miracle, les industriels doivent diminuer la teneur en sel, en sucre, en acides gras saturés ainsi que le nombre de kilo joules (Énergie) et/ou, en parallèle, favoriser d’autres nutriments, comme les fruits et légumes, les protéines et les fibres. De fait, beaucoup d’industriels ont déjà adapté leurs recettes.
Les sept pays européens (France inclus) ayant adopté à ce jour le Nutri-Score ont fait de nouvelles recommandations, en s’appuyant sur un comité scientifique. Les normes vont se durcir pour la teneur en sucre ou en sel. Il faudra aussi dépasser les 3 grammes de fibres au lieu de 0.9g.
Certains producteurs militent pour que l’on ne calcule plus le Nutri-Score pour 100 g de produit mais pour une « portion ». C’est que la portion considérée comme raisonnable varie selon la taille, l’âge, le fait que l’on soit sportif ou sédentaire, malade ou en bonne santé… Bref, on ne peut définir une portion type.
Tout outil a forcément ses limites, mais le progrès global induit par le Nutri-Score, lui, est avéré ».
From an article by Odile Plichon Le 6 novembre 2022 www.leparisien.fr