Journée mondiale de la procrastination
World Procrastination Day
«La procrastination, ce n'est pas un problème, c'est une solution».
Un an après le lancement de la journée mondiale qui lui est consacrée ce vendredi, David d'Equainville, son créateur, n'en démord pas. «C'est une défense immunitaire», insiste-t-il.
La procrastination, ou l'art de remettre au lendemain ce que l'on pourrait faire le jour même, est pourtant toujours considérée aujourd'hui comme un défaut, voire une pathologie. «On en parle comme d'un dysfonctionnement voire d'une catastrophe», déplore –t-il.
Bien sûr tout dépend de l'intensité. La procrastination peut se révéler «un mode de fonctionnement qui peut nous mettre en danger, provoquant des situations très compliquées sur le plan affectif ou administratif (paiement des impôts ou des factures)». Une procrastination excessive est l'un des symptômes de la dépression.
Mais David d'Equainville s'est ainsi engagé depuis un an à prôner la «procrastination positive» afin de «mettre (son) grain de sable dans les ravages éculés» d'une société où tout va de plus en plus vite grâce à la technologie, les téléphones portables ou encore les réseaux sociaux. «Tout cela nécessite un filtre, il faut savoir différer», estime-t-il. Remettre les choses au lendemain, donc, ce n'est pas forcément mal, surtout ce vendredi.
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