sadfrog le 14 juillet 2011

Mercredi soir je suis allée au cirque. C’était un cirque sans animaux mais avec une gamme de numéros vraiment spectaculaires. 

On jonglait des chapeaux et des ballons, on faisait tourner des assiettes et des diabolos, on se roulait et se déroulait dans du tissu pendu d’en haut, on sautait et roulait et se contorsionnait à travers des cerceaux et sur des bicyclettes, on faisait des sauts périlleux d’acrobatie, on se tenait en équilibre sur une main tout en montant des marches, sur une série de chaises montées l’une sur l’autre et à dix sur une bicyclette.  Il y avait également de la prestidigitation,  des clowns et de la barbe à papa.

En regardant  avec admiration la souplesse et le talent des jeunes chinois et chinoises qui font partie de la troupe du Cirque Zirca, j’ai eu une petite pensée pour ma propre courte incursion dans le monde du grand chapiteau lorsque j’ai suivi un stage dans une école de cirque en France.

Pour faire le clown, ça allait encore, mais, même en étant beaucoup plus souple à l’époque que je le suis maintenant, j’étais  très, très  loin du niveau requis pour devenir acrobate. Mais la pire épreuve pour moi était le travail sur le trapèze. Toute jeune j’étais déjà malade sur les balançoires dans les jardins d’enfants.  Alors, lorsqu’il fallait monter à la corde pour se balancer et se pendre à 4 mètres du sol, c’était un vrai supplice. Je n’ai donc pas tout plaqué, tout renoncé, pour fuir me joindre au cirque.